Outils thérapeutiques

[Outils] L’Internal Family Systems (IFS) : Une approche révolutionnaire en psychothérapie

 Bienvenue dans l’univers fascinant de l’Internal Family Systems (IFS) ! Cette approche thérapeutique innovante, développée par le Dr Richard C. Schwartz dans les années 1980, nous offre une perspective rafraîchissante sur le fonctionnement de notre psyché. Imaginez votre esprit comme une famille intérieure, où chaque membre a son rôle à jouer. Passionnant, n’est-ce pas ? Plongeons ensemble dans cette exploration captivante de notre monde intérieur.

Les fondements de l’IFS : Une symphonie intérieure

L’IFS repose sur l’idée que notre psyché est comme un orchestre, composé de multiples « parties » ou sous-personnalités. Chacune de ces parties a sa propre mélodie, ses propres émotions et objectifs. Comme le dit si bien le Dr Schwartz :

Nous ne sommes pas simplement un ‘soi’ unifié, mais plutôt un système de parties, chacune avec ses propres perspectives, sentiments et motivations. »

Cette vision nous invite à considérer notre complexité intérieure avec bienveillance et curiosité. N’est-il pas merveilleux de penser que nous sommes bien plus riches et diversifiés que nous ne le croyions ?

Au cœur de cette symphonie intérieure se trouve le « Self », notre chef d’orchestre intérieur. Le Self possède des qualités remarquables telles que la compassion, la curiosité, le calme et la clarté. C’est lui qui peut harmoniser toutes nos parties pour créer une belle mélodie de vie. Le Dr Schwartz décrit le Self comme :

Une source de leadership sage et compatissante qui existe en chacun de nous. »

N’est-ce pas rassurant de savoir que nous avons en nous cette ressource précieuse ?

Les trois types de parties : Un trio intrigant

1. Les exilés : Nos petits musiciens blessés

Les exilés sont comme de jeunes musiciens qui ont vécu des expériences douloureuses. Ils portent en eux des émotions intenses et des souvenirs difficiles. Comme le décrit si justement le Dr Schwartz :

Les exilés sont souvent de jeunes parties de nous qui ont été blessées dans le passé et qui portent la douleur émotionnelle de ces expériences. »

Ces exilés ont besoin de notre attention et de notre compassion. Ils sont comme des enfants intérieurs qui attendent d’être entendus et réconfortés. N’avez-vous jamais ressenti cette partie vulnérable en vous qui demande à être comprise ?

2. Les managers : Nos chefs d’orchestre protecteurs

Les managers sont comme des chefs d’orchestre très protecteurs. Ils essaient de tout contrôler pour éviter que les exilés ne soient blessés à nouveau. Ils peuvent parfois sembler stricts, mais leur intention est bienveillante. Le Dr Schwartz explique :

Les managers travaillent dur pour nous garder fonctionnels et pour éviter la douleur émotionnelle. »

Ces parties peuvent se manifester sous forme de perfectionnisme, de critique intérieure ou de comportements de contrôle. Reconnaissez-vous ces tendances en vous ? Elles sont là pour vous protéger, même si parfois elles peuvent sembler excessives.

3. Les pompiers : Nos musiciens d’urgence

Les pompiers sont comme des musiciens d’urgence qui interviennent quand la musique devient trop douloureuse. Ils utilisent des méthodes parfois extrêmes pour étouffer la douleur, comme jouer de la musique très forte pour couvrir les sons discordants. Le Dr Schwartz les décrit ainsi :

Les pompiers réagissent rapidement pour éteindre la détresse émotionnelle, souvent par des comportements impulsifs ou addictifs. »

Ces parties peuvent nous pousser vers des comportements comme la surconsommation de nourriture, d’alcool ou d’autres substances. Avez-vous déjà ressenti cette impulsion soudaine de faire quelque chose pour vous sentir mieux immédiatement ?

La pratique de l’IFS : Une danse thérapeutique

La thérapie IFS est comme une danse où nous apprenons à écouter et à harmoniser toutes nos parties intérieures. Voici les pas de cette danse thérapeutique :

  1. Identification des parties : C’est comme apprendre à reconnaître chaque instrument dans l’orchestre de notre psyché. Nous commençons à observer nos pensées, émotions et sensations avec curiosité, en nous demandant : « Quelle partie de moi ressent cela ? »
  2. Accès au Self : Nous apprenons à nous connecter à notre chef d’orchestre intérieur, le Self. Cela implique souvent des exercices de pleine conscience et de centrage. Comme le dit le Dr Schwartz :

Le Self est toujours présent, même s’il peut être temporairement obscurci par nos parties. »

  1. Dialogue interne : Nous entamons une conversation bienveillante avec chacune de nos parties. C’est un processus fascinant où nous apprenons à écouter avec compassion les besoins et les craintes de chaque partie. N’est-il pas merveilleux de pouvoir ainsi se comprendre soi-même en profondeur ?
  2. Guérison des exilés : Nous aidons nos jeunes musiciens blessés à guérir et à retrouver leur place dans l’orchestre. C’est un processus délicat qui demande de la patience et de la compassion. Le Dr Schwartz explique :

« En permettant aux exilés d’exprimer leurs expériences et en leur offrant ce dont ils ont besoin, nous pouvons les libérer de leur douleur. »

  1. Réorganisation du système : Nous réorganisons notre orchestre intérieur pour créer une harmonie plus belle et plus équilibrée. Cela implique de négocier de nouveaux rôles pour nos parties protectrices (managers et pompiers) maintenant que les exilés sont guéris.

Comme l’explique si bien le Dr Schwartz :

Le but de la thérapie IFS est d’aider les gens à accéder à leur Self et, à partir de là, à aider leurs parties à se transformer et à s’harmoniser. »

Techniques créatives de l’IFS

En pratique, l’IFS utilise des techniques créatives pour explorer notre monde intérieur. C’est comme si nous devenions les réalisateurs du film de notre vie intérieure ! Voici quelques-unes de ces techniques fascinantes :

  1. Visualisation : Nous pouvons imaginer un espace sûr où rencontrer nos parties, comme une belle clairière dans une forêt ou une plage paisible.
  2. Dialogue intérieur : Nous apprenons à parler directement avec nos parties, en leur posant des questions et en écoutant leurs réponses.
  3. Dessin : Parfois, dessiner nos parties peut nous aider à mieux les comprendre et à exprimer ce qui est difficile à mettre en mots.
  4. Travail corporel : Nous pouvons explorer où nos parties se manifestent dans notre corps, en prêtant attention aux sensations physiques.
  5. Jeu de rôle : Nous pouvons « jouer » différentes parties pour mieux comprendre leurs perspectives.

N’est-il pas fascinant de voir combien de façons créatives nous avons d’explorer notre monde intérieur ?

L’IFS dans la vie quotidienne

L’IFS nous offre une façon bienveillante et non jugeante de comprendre nos conflits intérieurs. Elle nous rappelle que toutes nos parties, même celles qui semblent problématiques, ont des intentions positives. Comme le dit si joliment le Dr Schwartz :

Il n’y a pas de mauvaises parties, seulement des parties qui jouent des rôles extrêmes pour nous protéger. »

Cette perspective peut transformer notre relation avec nous-mêmes. Imaginez pouvoir accueillir toutes vos émotions, même les plus difficiles, avec compassion et curiosité. Imaginez pouvoir comprendre vos comportements les plus frustrants comme des tentatives de vos parties pour vous protéger.

Dans la vie quotidienne, l’IFS peut nous aider à :

  • Gérer le stress en reconnaissant quelles parties sont activées et en les apaisant avec l’aide de notre Self.
  • Améliorer nos relations en comprenant comment nos parties interagissent avec celles des autres.
  • Prendre des décisions plus alignées en écoutant toutes nos parties et en laissant notre Self guider le processus.
  • Cultiver plus de compassion envers nous-mêmes et les autres, en reconnaissant que nous sommes tous des systèmes complexes de parties.

Conclusion : Une invitation à l’exploration

L’Internal Family Systems nous offre une carte fascinante pour explorer notre paysage intérieur. C’est une invitation à la découverte de soi, à la guérison et à l’harmonie intérieure. Comme le dit si bien le Dr Schwartz :

L’IFS nous permet de découvrir que nous sommes plus grands que la somme de nos parties. »

Alors, êtes-vous prêt à explorer votre orchestre intérieur et à créer une symphonie plus harmonieuse dans votre vie ? L’aventure de l’IFS vous attend, pleine de découvertes et de possibilités de croissance !

Rappelez-vous, chaque partie de vous a une histoire à raconter et un rôle à jouer. En les écoutant toutes avec compassion et en les guidant avec la sagesse de votre Self, vous pouvez créer une vie plus riche, plus équilibrée et plus épanouissante.

N’est-ce pas une perspective merveilleuse ? Alors, commencez dès aujourd’hui à écouter la musique unique de votre monde intérieur. Qui sait quelles belles mélodies vous découvrirez ?

Aviez-vous déjà entendu parler de cet outil ? Il ressemble un peu à l’outil du village, dont je vous avais parlé sur cette vidéo Youtube, lors de la quinzaine de la sensibilité avec l’Observatoire de la Sensibilité.

Vous souhaitez en savoir plus sur notre approche thérapeutique ? Contactez-nous

Céline DURAND

Non classé, Théorie Polyvagale

[Vendredi Lecture] « Ancré » : Une plongée fascinante dans les méandres de notre système nerveux

par Céline DURAND

Avez-vous déjà eu l’impression d’être submergé par vos émotions, incapable de faire face au stress du quotidien ? Dans son ouvrage révolutionnaire « Ancré », Deb Dana, thérapeute renommée et experte de la Théorie Polyvagale, nous invite à explorer les rouages de notre système nerveux autonome pour mieux comprendre nos réactions face aux défis de la vie.

La Théorie Polyvagale : un nouveau paradigme

Développée par le Dr Stephen Porges, la Théorie Polyvagale bouleverse notre compréhension du fonctionnement du système nerveux autonome. Comme l’explique Deb Dana,

la Théorie Polyvagale offre une carte qui nous guide vers la sécurité, l’engagement social et la résilience » (p. 15).

Cette théorie met en lumière le rôle central du nerf vague dans la régulation de notre rythme cardiaque, de notre pression artérielle et de notre réponse au stress.

Selon cette théorie, notre système nerveux autonome est organisé de manière hiérarchique, avec trois états principaux : le Vagal Ventral (sécurité et engagement social), le Sympathique (mobilisation) et le Vagal Dorsal (immobilisation). Deb Dana souligne que

chacun de ces états a une fonction adaptative et nous permet de naviguer dans le monde avec flexibilité et résilience » (p. 27).

L’échelle polyvagale : un outil précieux

Pour mieux appréhender ces états, Deb Dana nous propose de les visualiser comme une échelle que nous gravissons ou descendons en fonction des situations rencontrées.

Lorsque nous sommes en sécurité, nous sommes en haut de l’échelle, dans l’état Vagal Ventral, où nous pouvons nous connecter, communiquer et coopérer avec les autres » (p. 45), explique-t-elle.

Cependant, face à un danger perçu, réel ou imaginaire, nous glissons vers l’état Sympathique, caractérisé par la réponse « fight or flight » (lutte ou fuite). Si la menace est trop importante ou que nous nous sentons impuissants, nous basculons alors dans l’état Vagal Dorsal, synonyme d’immobilisation et de dissociation.

Apprivoiser son système nerveux

Comprendre le fonctionnement de notre système nerveux autonome est une première étape cruciale vers le bien-être émotionnel.

En apprenant à reconnaître et à honorer nos états physiologiques, nous pouvons développer une plus grande résilience et une meilleure capacité à gérer le stress » (p. 63), souligne Deb Dana.

Au fil des pages, l’auteure nous propose des outils concrets pour apprivoiser notre système nerveux et naviguer entre les différents états de l’échelle polyvagale. Des exercices de respiration aux techniques de pleine conscience, en passant par des mouvements spécifiques, « Ancré » regorge de conseils pratiques pour renforcer notre résilience émotionnelle.

Un guide précieux pour les thérapeutes

Au-delà de son intérêt pour le grand public, « Ancré » est un véritable manuel de référence pour les professionnels de santé mentale. En intégrant les principes de la Théorie Polyvagale dans leur pratique, les thérapeutes disposent d’une boussole pour guider leurs patients vers la guérison.

En tant que thérapeutes, notre rôle est d’aider nos clients à développer une plus grande conscience de leurs états physiologiques et à cultiver des stratégies d’autorégulation efficaces » (p. 87), explique Deb Dana.

Grâce à cette approche novatrice, les patients apprennent à reconnaître leurs déclencheurs de stress, à s’ancrer dans le moment présent et à renforcer leur sentiment de sécurité intérieure.

Conclusion

« Ancré » est bien plus qu’un simple livre ; c’est une invitation à plonger au cœur de notre système nerveux pour mieux nous comprendre et embrasser pleinement la vie. Que vous soyez thérapeute, coach ou simplement curieux d’explorer les méandres de votre psyché, cet ouvrage est une lecture incontournable.

Comme le souligne Deb Dana,

lorsque nous comprenons le langage de notre système nerveux, nous pouvons créer un sentiment de sécurité intérieure qui nous permet de naviguer dans le monde avec plus de confiance et de résilience » (p. 203).

Alors, êtes-vous prêt à vous ancrer dans le moment présent et à embrasser le pouvoir de la Théorie Polyvagale ?

En savoir plus sur Deb Dana

Décodage biologique

[Vendredi Lecture] « Biologie des Croyances » de Bruce Lipton

Chers passionnés de science et de développement personnel, aujourd’hui nous plongeons dans l’univers fascinant de « La Biologie des Croyances » de Bruce Lipton, un ouvrage qui bouleverse notre compréhension du lien entre l’esprit et le corps.

Bruce Lipton, biologiste cellulaire de renom, nous invite à repenser radicalement notre vision de la génétique et de l’influence de nos pensées sur notre santé. Son livre est une véritable révolution dans le domaine de la biologie, remettant en question le dogme du déterminisme génétique.

Une nouvelle perspective sur nos gènes

Lipton commence par remettre en question l’idée que nos gènes contrôlent notre destin biologique. Il affirme avec force :

Nous ne sommes pas victimes de nos gènes, mais maîtres de notre destin.

Cette déclaration audacieuse nous invite à reconsidérer notre rôle dans notre propre santé et bien-être.

Le pouvoir de nos croyances

L’un des messages les plus puissants du livre est résumé dans cette citation percutante :

Nos croyances contrôlent notre biologie.

Lipton explique comment nos pensées et nos croyances peuvent littéralement modifier l’expression de nos gènes. Cette idée révolutionnaire nous donne un pouvoir immense sur notre santé et notre bien-être.

La cellule intelligente

Lipton nous présente une vision fascinante de la cellule comme un organisme intelligent et conscient. Il explique comment chaque cellule de notre corps est capable de percevoir son environnement et de réagir en conséquence. Cette compréhension de la « conscience cellulaire » ouvre de nouvelles perspectives sur la façon dont notre corps fonctionne et guérit.

L’impact de l’environnement

Un aspect crucial du livre est l’importance de l’environnement dans notre développement biologique. Lipton explique :

L’environnement, qui est perçu par l’individu, est traduit par le cerveau en informations chimiques qui régulent l’expression des gènes.

Cette compréhension nous permet de mieux saisir l’importance de créer un environnement positif pour notre santé.

Au-delà du darwinisme

Lipton remet également en question certains aspects de la théorie darwinienne de l’évolution. Il propose une vision plus nuancée de l’évolution, où la coopération joue un rôle aussi important que la compétition. Cette perspective nous invite à repenser notre place dans le monde naturel.

Implications pour la santé et le bien-être

Les idées de Lipton ont des implications profondes pour notre approche de la santé et du bien-être. Si nos croyances peuvent influencer notre biologie, cela signifie que nous avons un pouvoir considérable sur notre santé. Lipton nous encourage à adopter des croyances positives et à cultiver un état d’esprit optimiste pour favoriser notre bien-être.

Un appel à l’action

« La Biologie des Croyances » n’est pas seulement un livre informatif, c’est un appel à l’action. Lipton souligne l’importance de la conscience de soi dans ce processus :

La conscience est notre capacité à observer nos pensées et à les modifier.

Il nous invite ainsi à prendre le contrôle de nos pensées pour transformer notre vie et notre santé.

En conclusion, « La Biologie des Croyances » de Bruce Lipton est un ouvrage révolutionnaire qui nous invite à repenser fondamentalement notre compréhension de la biologie et de notre propre pouvoir sur notre santé. C’est un livre qui inspire l’espoir et l’optimisme, nous rappelant que nous avons bien plus de contrôle sur notre vie que nous ne le pensions.

Chers lecteurs, j’espère que ce résumé vous a donné envie de plonger dans cet ouvrage fascinant. N’oubliez pas : vos pensées ont le pouvoir de transformer votre réalité biologique.

Alors, quelles croyances positives allez-vous cultiver aujourd’hui ?

Psychogénéalogie

[Vendredi Lecture] « La Famille, un trésor, un piège » d’Alejandro Jodorowsky

« La famille, un trésor ou un piège » de Jodorowsky : Une exploration fascinante de nos liens familiaux

Chers lecteurs passionnés par la quête de soi,

Aujourd’hui, je vous invite à découvrir un ouvrage qui pourrait bien changer votre perception des relations familiales : « La famille, un trésor ou un piège » d’Alejandro Jodorowsky. Ce livre captivant nous emmène dans un voyage introspectif au cœur de nos origines, nous offrant une perspective nouvelle et enrichissante sur nos liens familiaux.

Une nouvelle perspective sur nos racines

Alejandro Jodorowsky, artiste multidisciplinaire, écrivain, et thérapeute renommé, nous propose une approche novatrice de la famille. Loin des conceptions traditionnelles, il nous encourage à voir au-delà des simples liens biologiques pour comprendre comment notre histoire familiale façonne profondément notre identité et notre destin.

Dans son livre, Jodorowsky écrit :

Chacun de nous est le fruit d’une longue lignée d’ancêtres, portant en lui non seulement leurs gènes, mais aussi leurs rêves, leurs traumatismes et leurs aspirations inachevées.

Cette citation illustre parfaitement la profondeur de l’analyse proposée par l’auteur, nous invitant à considérer notre héritage familial comme bien plus qu’une simple transmission génétique.

L’arbre généalogique comme miroir de l’âme

L’auteur nous guide dans l’exploration de notre arbre généalogique, non pas comme un simple exercice historique, mais comme un outil puissant de connaissance de soi. Il nous montre comment les expériences, les traumatismes et les aspirations de nos ancêtres peuvent influencer notre vie actuelle, souvent à notre insu.

Jodorowsky propose des exercices pratiques pour explorer notre généalogie, comme la création d’un « génosociogramme », une représentation visuelle de notre arbre familial qui inclut non seulement les liens de parenté, mais aussi les événements marquants, les maladies récurrentes, et les schémas relationnels.

Décoder les schémas familiaux

Un des aspects les plus fascinants du livre est la manière dont Jodorowsky met en lumière les mécanismes subtils par lesquels nous héritons et reproduisons des comportements familiaux. Il nous aide à identifier :

  1. Les loyautés invisibles qui guident nos choix : Ces engagements inconscients envers notre famille peuvent influencer nos décisions de vie, nos relations, et même notre carrière.
  2. Les « missions » familiales que nous portons inconsciemment : Parfois, nous nous retrouvons à poursuivre des objectifs qui ne sont pas vraiment les nôtres, mais qui répondent à des attentes familiales non exprimées.
  3. Les blessures transgénérationnelles qui affectent notre bien-être : Des traumatismes non résolus peuvent se transmettre de génération en génération, affectant notre santé émotionnelle et physique.
  4. Les répétitions de schémas : Nous pouvons reproduire inconsciemment des situations vécues par nos ancêtres, comme des divorces, des maladies, ou des réussites professionnelles.

Jodorowsky illustre ces concepts avec de nombreux exemples tirés de sa pratique thérapeutique, rendant ces idées complexes accessibles et concrètes pour le lecteur.

De la prise de conscience à la libération

Le livre ne se contente pas de pointer du doigt nos conditionnements familiaux. Il nous offre des clés pour nous en libérer. Jodorowsky propose des exercices pratiques et des réflexions profondes pour transmuter notre héritage familial en force créatrice.

Parmi ces techniques, on trouve :

  • La visualisation créatrice pour « reprogrammer » notre histoire familiale
  • Le travail sur les rêves pour communiquer avec notre inconscient familial
  • Des rituels symboliques pour honorer nos ancêtres tout en nous libérant de leurs attentes

L’auteur souligne l’importance de l’amour et du pardon dans ce processus de libération. Il écrit :

En pardonnant à nos ancêtres, nous nous libérons nous-mêmes. En les aimant malgré leurs imperfections, nous apprenons à nous aimer nous-mêmes.

Un équilibre entre trésor et piège

Comme le titre le suggère, Jodorowsky nous invite à considérer la dualité de notre héritage familial. Il écrit :

La famille est à la fois notre plus grand trésor et notre piège le plus subtil. Elle nous donne vie et identité, mais peut aussi nous enfermer dans des schémas limitants. Notre tâche est de chérir ce trésor tout en nous libérant de ses pièges.

Cette perspective équilibrée nous encourage à apprécier notre héritage familial tout en nous donnant la permission de nous en émanciper lorsque nécessaire.

Une invitation à l’action

« La famille, un trésor ou un piège » n’est pas un simple livre à lire passivement. C’est une invitation à l’action, à plonger dans notre histoire personnelle pour en extraire des pépites de sagesse et de croissance.

Jodorowsky nous encourage à :

  1. Explorer activement notre arbre généalogique
  2. Identifier les schémas récurrents dans notre famille
  3. Pratiquer des exercices de visualisation et de guérison
  4. Créer de nouveaux rituels familiaux positifs
  5. Transformer notre compréhension de notre héritage en force créatrice

Conclusion : Un voyage transformateur

En conclusion, « La famille, un trésor ou un piège » est bien plus qu’un simple livre sur la psychogénéalogie. C’est un guide pratique pour une transformation personnelle profonde, ancrée dans la compréhension de nos racines familiales.

Alors, chers lecteurs, êtes-vous prêts à entreprendre ce voyage fascinant au cœur de votre lignée ? À découvrir comment votre histoire familiale a façonné qui vous êtes aujourd’hui, et comment vous pouvez prendre les rênes de votre destin ?

Je vous encourage vivement à partager vos réflexions et expériences dans les commentaires. Avez-vous déjà exploré votre généalogie d’un point de vue psychologique ? Quelles découvertes surprenantes avez-vous faites sur vous-même et votre famille ?

Que ce livre soit pour vous le début d’une aventure transformatrice au cœur de vos racines, vous permettant de transmuter votre héritage familial en une source de force, de créativité et d’épanouissement personnel.

Décodage biologique

[Vendredi Lecture] La Bio-logique du Surmoi de Laurent Daillie

La Bio-logique du Surmoi : Un voyage fascinant au cœur de notre psyché

Chers lecteurs passionnés de développement personnel, aujourd’hui, plongeons ensemble dans l’univers captivant de « La Bio-logique du Surmoi », un ouvrage révolutionnaire de Laurent Daillie, qui est paru déjà il y a quelques années. Préparez-vous à un voyage introspectif qui pourrait bien changer votre vision de vous-même et des autres !

Une nouvelle perspective sur le Surmoi

Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le Surmoi ! Laurent Daillie nous invite à explorer une conception rafraîchissante de cette partie de notre psyché. Loin d’être simplement notre « police intérieure », le Surmoi serait en réalité guidé par une émotion primaire : la peur. Comme l’explique Daillie :

Le fondement du Surmoi n’est pas la conscience du bien ou du mal mais la peur de l’Autre et de son éventuelle sanction en termes de rejet ou de violence, soit une situation potentiellement mortelle.

Cette perspective remet en question la définition traditionnelle du Surmoi donnée par la psychanalyse freudienne, qui le considérait comme une structure morale et judiciaire induite par notre éducation.

La peur de l’Autre : notre moteur secret ?

Imaginez un instant : et si la majorité de nos actions étaient motivées par la crainte du jugement d’autrui ? Daillie nous dévoile comment cette peur ancestrale influence subtilement (ou pas !) notre quotidien. C’est à la fois fascinant et légèrement perturbant, n’est-ce pas ? L’auteur souligne :

Pour l’éviter, notre cerveau archaïque nous manipule en permanence. Par exemple, il nous fait être obsédés par la nécessité d’être aimables et irréprochables pour plaire à l’Autre et surtout ne pas lui déplaire, en conséquence de quoi nous ne sommes jamais nous-mêmes.

Les manifestations surprenantes de notre Surmoi

Vous vous reconnaîtrez peut-être dans certains de ces comportements décrits par Daillie :

  • Être toujours irréprochable (au point d’en être épuisant)
  • Dire « oui » quand vous pensez « non » (on a tous fait ça !)
  • Ressentir une culpabilité inexpliquée
  • Craindre le regard des autres
  • Manquer de confiance en soi

Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul(e) ! Ces réactions sont plus communes qu’on ne le pense. Comme le dit l’auteur :

Cette peur nous vaut d’être souvent tourmentés par la culpabilité, la honte, le remords, le regret et l’humiliation.

Un héritage de notre passé

Daillie nous rappelle avec bienveillance que ces mécanismes ont jadis assuré notre survie. Il explique :

Il faut revenir au contexte de nos lointaines origines pour le comprendre : en milieu naturel, être rejeté équivaut à une condamnation à mort ; quant à la violence, elle peut être fatale ou induire de graves blessures.

Comprendre leur origine peut être la première étape vers une libération progressive.

Les conséquences sur notre vie quotidienne

L’impact de cette peur ancestrale sur notre vie moderne est considérable. Daillie met en lumière plusieurs aspects :

  1. La quête perpétuelle d’approbation : « Que va-t-on penser de moi ? » devient une question omniprésente dans notre esprit.
  2. La difficulté à être authentique : En cherchant constamment à plaire, nous perdons de vue qui nous sommes vraiment.
  3. Les blocages dans notre évolution : La peur de déplaire peut nous empêcher de saisir des opportunités de croissance.
  4. Les impacts sur notre santé : L’auteur souligne que « de nombreuses somatisations [ont] cette cause. »

Et maintenant ?

La prise de conscience est le début du changement. En comprenant mieux le fonctionnement de notre Surmoi, nous pouvons apprendre à vivre plus authentiquement et sereinement.Daillie nous encourage à :

  • Reconnaître les manifestations de notre Surmoi dans notre vie quotidienne
  • Comprendre l’origine de nos peurs et de nos comportements
  • Travailler progressivement à nous libérer de cette peur archaïque

« La Bio-logique du Surmoi » n’est pas qu’un simple livre, c’est une invitation à mieux se comprendre et à s’accepter. Comme le résume si bien l’auteur :

C’est le propos de ce livre que d’expliquer tout cela : pourquoi, comment et combien la peur de l’Autre et de son éventuelle sanction dirige notre vie ; et toutes ses conséquences, des plus anodines aux plus graves.

Alors, êtes-vous prêt(e) à embarquer pour ce voyage intérieur passionnant ? À explorer les recoins de votre psyché et à découvrir comment cette peur ancestrale influence votre vie ?

N’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires. Avez-vous déjà ressenti l’influence de votre Surmoi ? Comment cela se manifeste-t-il dans votre vie ? Quelles stratégies avez-vous trouvées pour vous en libérer progressivement ?

À vos marques, prêts, introspectez !

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Psychogénéalogie

[Vendredi Lecture] Le syndrome du Gisant, de Salomon SELLAM

Nouvelle rubrique pour la fin de cet été, je vous partage mes résumés de lecture sur des livres ayant pour thème la généalogie, l’histoire, la géographie et la psychogénéalogie.

Premier livre à passer à la moulinette : « Le syndrome du gisant » de Salomon SELLAM.

Présenté comme une découverte appuyant une nouvelle approche thérapeutique, le syndrome du gisant met en évidence les répercussions d’évènements traumatiques familiaux. Le « gisant » porte les traces psychologiques et/ou physiques des deuils réels ou symboliques non faits par sa famille. Une fois mis en lumière le deuil porté, les symptômes ont tendance à disparaître d’eux-mêmes, parfois accompagnés d’un acte symbolique à effectuer pour terminer le deuil non fait par la famille.

Salomon Sellam, psychologue clinicien, a pu vérifier et étayer cette hypothèse grâce aux cas qu’il a rencontré lors de sa pratique clinique. Il écrira un nouvel opus (le syndrome du gisant II), suite aux cas ultérieurs rencontrés après la parution de ce livre.

Il définit tout d’abord une nouvelle progression du deuil en 8 étapes, au lieu des 5 habituellement utilisé en psychologie.

Les cas qu’il a pu observé lui ont permis de définir un profil-type du gisant.

Il met ensuite en avant l’analyse de l’arbre généalogique par le calcul de dates précises.

Le livre est enrichi de multiples cas qu’il a rencontrés durant ses 20 années de pratique.

Les 8 étapes du deuil 

Cette nouvelle définition permet d’analyser plus facilement le deuil et le contexte du deuil qui est porté par le gisant. Ces étapes peuvent être vécues dans l’ordre ou dans le désordre, séparément ou concomitamment. L’émotion ressenti par le patient permettra de mieux définir l’étape du deuil à laquelle le patient est bloqué et ainsi orienter l’analyse psychosomatique.

Ainsi les étapes du deuil selon Salomon Sellam sont celles-ci :

  • le déni
  • le marchandage
  • la colère
  • la tristesse
  • l’explication
  • la compréhension
  • l’acceptation ou le pardon ou le lâcher-prise
  • le réinvestissement

Le profil-type du gisant

Que ce soit sur un plan psychologique ou physique, le gisant aura tendance à vivre sa vie comme un mort-vivant. En effet, le plus souvent, il est programmé pour reprendre la vie d’un autre. Ses goûts vestimentaires (les couleurs sombres), ses hobbies (par exemple, le hard rock) et même sa profession seront des clins d’œil à son statut de gisant. Son prénom pourra également définir sa programmation, en langue des oiseaux.

Salomon Sellam nous invite ensuite à calculer certaines dates, qui permettront de mieux repérer les liens entre le patient et les membres de la famille impactés par le deuil non fait.

Les 4 dates du cycle temporel

A toutes les dates sera ajoutée une fourchette de 7 jours avant et après la date analysée.

Le point de départ des calculs sera la date de naissance de la personne. Il faudra prendre soin de vérifier si la grossesse a été menée à terme ou non, afin de définir la date de conception si celle-ci est inconnue et que l’ont doit la calculer.

La troisième date calculée est le point gisant. Pour l’obtenir, on ajoute 18 mois à la date de conception de la personne ou  9 mois à sa date de naissance.

La quatrième date correspond au Point Vital. Celui-ci se calcule en ajoutant 6 mois à la date de naissance.

Grâce à ces quatre dates, Salomon SELLAM peut analyser les liens entre les individus d’une même famille selon le tableau ci-contre.

DatesNGCGVG
CD416
ND127
DD534

Légende :

NG : date de naissance du gisant

CG : date de conception du gisant

VG : Point vital du gisant

CD : date de conception du défunt

ND : date de naissance du défunt

DD : date de décès du défunt

Voici à quoi correspondent les cas ci-dessus :

1 et 5 : il s’agit d’un cas conscient d’enfant de remplacement

4 : le gisant est invité à revivre la vie complète du décédé, avec toutes ses programmations

Il est important de comprendre que le gisant a le choix et la responsabilité de suivre ou non sa programmation. D’autre part, le syndrome du gisant ne peut être déterminé uniquement que par rapport à ces dates, il s’agit d’un ensemble de symptômes physiques et psychologiques que les dates viennent corroborer. Cependant, il faut savoir que la concomitance de ces dates entre deux personnes dans un arbre est statistiquement très faible (moins de 1% pour chaque cas). Il ne s’agit pas pour Sellam de coïncidences.

A quoi correspondent les autres cas ? La suite de ce résumé la semaine prochaine.

Psychogénéalogie

Psychogénéalogie : les filles-mères célibataires (2)

Dans l’article précédent, je vous ai présenté la famille de Pierre DANVIOLET et ses quatre filles-mère célibataires. Nous allons analyser le génogramme de Pierre et de ses ascendants paternels pour repérer les possibles programmations et loyautés.

Pierre, né le 18/01, est le 5ème enfant de Gaudérique BIOLI dit DANVIOLET et Françoise « Marguerite » Thérèse LAVALL (ou LAVAILL selon les actes). En effet, nous nous apercevons que Pierre est le seul à naître sous le nom DANVIOLET, nom transmis par la mère de Gaudérique, Josèphe, qui est dénommée BIOLI dite DANVIOLET dans les actes.

Dans la fratrie de Pierre, nous retrouvons trois enfants décédés jeunes :

  • Gaudérique, né le 11 janvier, donc lié à Pierre, à 6 mois;
  • Marguerite, à 9 jours;
  • Magdelaine, décédée à 5 ans, lorsque Pierre a 11 mois.
  • Seul André a survécu à sa petite enfance et est décédé célibataire à l’âge de 54 ans..

Lorsque Pierre a 3 ans, son père décède. 3 ans plus tard, Françoise décède à son tour. Pierre et André se retrouvent orphelins. Nous ne savons qui les a recueillis.

D’autres événements sont liés à la date de naissance de Pierre (18/01):

  • la naissance de son fils Pierre, décédé 1 heure après, le 12/01,
  • le mariage de sa fille Anaïs, le 19/01.

Voici l’arbre de Pierre avec le côté paternel pour l’instant. Je poursuis les recherches pour trouver la lignée maternelle, puis nous terminerons la lecture puis l’analyse de l’arbre.

Psychogénéalogie

Psychogénéalogie : les filles-mères célibataires

Une partie de cet article est apparue pour la première sur mon blog de généalogie le 29 mai 2018. J’y ajoute la dimension psychogénéalogique.

Situation familiale

Chaque famille a ses petits secrets et autres histoires qui, à l’époque, devait être source de commérages. Parmi les situations les plus en vues, les mères célibataires sont presque devenues monnaie courant dans la fin du 19ème siècle. En voici un exemple, à Perpignan.

Pierre DENVIOLET et Marie Joséphine BERTRAND se marient à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales) en 1860. Il est journalier, orphelin depuis qu’il a 6 ans, Marie est sans profession et n’a plus ses parents non plus. Tous deux originaires de milieu modeste, le couple part sur Perpignan, à 25 kilomètres, afin d’améliorer ses conditions de vie. Ils habitent tout d’abord en plein centre-ville et Pierre exerce en tant que journalier. Ils ont quatre filles : Anna en 1865, Mathilde Eugénie en 1867, Catherine en 1869 et enfin Françoise en 1872.

Nous retrouvons leur trace en 1883, lors de la naissance de leur première petite-fille Eugénie Baptistine en 1883. Sa mère, Anna a alors 17 ans et habite Route de Prades avec ses parents. Anna aura un deuxième fils, Pierre, né en 1885. Ils seront légitimés tous les deux lors de son mariage avec Victor SALETTES, briquetier, en 1889 à Perpignan. Cinq demi-frères et sœurs les rejoindront.

Mathilde, la cadette, a également eu son premier enfant à 17 ans, elle se prénomme Marie-Jeanne mais ne survit que 8 mois et décède en septembre 1885. Son fils Jean-Pierre naîtra en 1886 et décédera à 34 jours, puis suivra Marie Léonie qui naît en 1887. Enfin, un dernier enfant, Justine naîtra en 1891. Mathilde ne s’est apparemment jamais mariée. Marie Léonie et Justine se marieront respectivement en 1906 et 1909.

Catherine, la benjamine de la famille, accouchera d’une fille prénommée Marie Catherine en 1891, qui décédera 1 mois et demi à peine plus tard.

Catherine se mariera avec Etienne CARRERE, un artiste lyrique, en 1893.

Enfin, Françoise, la dernière des filles, aura une fille, Valentine en 1890, qui ne vivra que 3 semaines. Françoise se mariera avec Bonaventure SALETTES, son beau-frère, ils auront alors un fils, Pierre François, né en 1891, le même jour que sa cousine Marie Catherine. 

Après le décès de Catherine et Bonaventure, Françoise se mariera avec son beau-frère Etienne CARRERE.

Analyse psychogénéalogique

Suite à la recherche plus poussée sur le couple initial de Pierre et Marie, nous trouvons un premier enfant, Pierre, né hors mariage le 12/01 et décédé 1 heure après (pendant que son père le déclare à la mairie). Il est lié par sa date de naissance à son père, né le 18/01. Il semblerait que les filles de Pierre rappelle à leurs parents ce frère aîné disparu trop tôt, en ayant à leur tour, plusieurs enfants hors mariage et de pères non dénommés. Notamment, Anaïs aura une première fille, Eugénie Baptistine, née le 18/01. Mathilde aura deux enfants, né le 4 et 5/01. La fille de Catherine, décèdera le 06/01.

Anaïs se marie le 19/01, pour l’anniversaire de son père à 1 jour près. Les bans du mariage de ses parents ont été publiés le 18/01.

Les 3 aînés de Mathilde, Catherine et Françoise sont décédés dans leur premiers mois de vie.

Concernant Valentine, fille de Françoise, elle est née le 28/04. Sa mère se marie avec Etienne CARRERE le 27/04, il est né le 29/04. Etienne serait-il le père de Valentine ? Valentin est également le second prénom du mari de Françoise, Bonaventure ? Serait-il le père de Valentine ?

Sources : Archives départementales des Pyrénées-Orientales

Psychogénéalogie

Psychogénéalogie : Les programmations : des héritages physiques, psychologiques et émotionnels

« Oh, qu’il ressemble à son père !« , « Les chiens ne font pas des chats !« , « Dans la famille, on a des soucis cardiaques.« 

Combien de phrases ainsi énoncées permettent de s’identifier à sa famille ? La programmation en psychogénéalogie est le fait de suivre un chemin tracé par nos parents ou grands-parents afin d’être loyal à l’image que l’on se fait de nous ou à la destinée que l’on croit devoir suivre. En effet, la programmation est soit directe d’origine ascendante, comme par exemple la programmation par le prénom donné par la mère, soit d’origine descendante dans le cas où l’individu, pour prouver qu’il fait partie de ce clan, va mettre en place des maladies ou des comportements qui confirme aux yeux de tous cette appartenance à la famille.

Ces phrases dites par l’entourage peuvent également programmer inconsciemment celui qui l’a reçoit alors qu’il n’avait pas forcément mis en place cette programmation dans un premier temps. « Puisqu’on me dit que je vais finir comme mon père, je vais confirmer cette « vérité » « 

Quelques exemples de programmation :

  • au niveau physique : les maladies « héréditaires » (faiblesse d’un organe en particulier) ou pour confirmer notre situation de membre non dominant qui ne détrônera pas le dominant, les ressemblances physiques (couleur des cheveux, des yeux, forme du visage),
  • au niveau psychologique : les traits de caractère (perfectionniste, rêveur, soupe au lait), les répétitions d’événement (accident au même âge ou à la même date qu’un être cher disparu, grossesse au même âge que la mère, situation maritale ou parcours de vie identique),
  • au niveau émotionnel : émotion envahissante lors d’événement anodin, phobies, angoisses inexpliquées dans certaines situations, maladies de type émotionnelle (eczéma, intolérances et allergies alimentaires), passion pour une activité artistique déjà exercée dans la famille…

Ces programmations peuvent passer inaperçue car on peut considérer qu’il s’agit d’un choix délibéré de l’individu ou d’une fatalité génétique. Elle ont pour conséquence de bloquer votre évolution sur votre chemin de vie et de vous maintenir en dominance par la famille.

Se guérir de son arbre

Le décodage de ces maladies et comportements peuvent permettre de stopper la programmation et de vous rendre auteur de votre existence. Les choix sont faits en conscience par rapport à votre existence actuelle, non pour réparer une blessure familiale mais pour vous guider.

Pour déterminer ces programmations, un travail sur votre arbre est nécessaire pour repérer les répétitions, deuils non faits et autres facteurs causals. Si vous souhaitez découvrir comment travailler sur votre arbre, venez participer à la conférence et aux ateliers sur la généalogie et la psychogénéalogie à Perpignan ou contactez-moi pour un travail personnalisé.